Mais dans les faits, les entreprises ont visiblement tenu le coup. C'est le constat dressé par Thomas Courbe, le directeur général des entreprises, en marge du rapport annuel de l'organisation. « Pour l'instant il n'y a pas de défaillances accrues liées aux 'Gilets jaunes', notamment dans le commerce », a-t-il rassuré. Il y avait pourtant de quoi craindre de nombreuses disparitions d'entreprises. Le mouvement a eu pour effet de bloquer des points d'accès vers les commerces des centres-villes et des zones commerciales pendant de longues semaines, en particulier en fin d'année durant la période des fêtes. Mais le plan de soutien mis en place par le gouvernement a permis de limiter la casse.
C'est du moins le constat de Thomas Courbe. Les chefs d'entreprises touchés par le mouvement des « gilets jaunes » avaient jusqu'à la fin du mois de juin pour demander le report de leurs échéances sociales et fiscales ; un dispositif d'exonération fiscale avait même été mis en œuvre pour soutenir les entreprises les plus touchées. Ce dernier a cependant été peu utilisé car « peu demandé », selon le directeur. Pour le reste, les montants « significatifs » des cumuls des étalements des échéances se sont montés à 112 millions d'euros pour le social et 104 millions pour le fiscal.
Ce train de mesures a donc permis aux commerçants et aux artisans, les principales cibles du plan de soutien, de ne pas complètement plonger malgré les difficultés. « On a le sentiment qu'effectivement il n'y a pas d'impact microéconomique massif », admet Thomas Courbe, qui prévient toutefois qu'il reste difficile de faire des estimations à ce stade. Le véritable impact des « gilets jaunes » sur les entreprises de proximité reste donc à établir.
C'est du moins le constat de Thomas Courbe. Les chefs d'entreprises touchés par le mouvement des « gilets jaunes » avaient jusqu'à la fin du mois de juin pour demander le report de leurs échéances sociales et fiscales ; un dispositif d'exonération fiscale avait même été mis en œuvre pour soutenir les entreprises les plus touchées. Ce dernier a cependant été peu utilisé car « peu demandé », selon le directeur. Pour le reste, les montants « significatifs » des cumuls des étalements des échéances se sont montés à 112 millions d'euros pour le social et 104 millions pour le fiscal.
Ce train de mesures a donc permis aux commerçants et aux artisans, les principales cibles du plan de soutien, de ne pas complètement plonger malgré les difficultés. « On a le sentiment qu'effectivement il n'y a pas d'impact microéconomique massif », admet Thomas Courbe, qui prévient toutefois qu'il reste difficile de faire des estimations à ce stade. Le véritable impact des « gilets jaunes » sur les entreprises de proximité reste donc à établir.